a close up of a yellow bicycle with a basket

L’éco-mobilité : une nécessité !

Alors que nous disposons de moyens de transport variés pour assurer nos besoins en déplacement, ce secteur des transports, gourmand en énergie et générateur de grandes pollutions, amène à mettre en avant et développer d'autres façons de se déplacer, plus adaptées à la situation actuelle et à venir où l'énergie va être de plus en plus chère avant de… manquer.

La sobriété deviendra de plus en plus incontournable en ce domaine et certains changements demandent des infrastructures et une organisation adaptées. Il est donc urgent de mobiliser tant les usagers que les collectivités territoriales sans oublier les associations qui peuvent sensibiliser tous les acteurs de la transition pour faire avancer les comportements et les investissements le plus rapidement possible. Les entreprises pour la plupart sont déjà conscientes des nouveaux marchés et adaptations nécessaires pour assurer leur survie ou leur développement.

Il est grand temps de s'y mettre notamment pour ceux qui ignorent encore cette impérieuse nécessité d'optimiser et diminuer nos déplacements, voire renoncer à ceux qui ne sont pas indispensables. Et naturellement s'organiser pour changer nos habitudes en s'ouvrant à une nécessaire entraide locale qui est aussi à organiser. Cela ne se fait pas tout seul et aussi rapidement qu'on va de plus en plus le souhaiter.

En premier lieu, il s'agit de « consommer » moins de transports et surtout l'usage des transports individuels motorisés, soit essentiellement la voiture, notamment en milieu rural qui rassemble environ 25% de la population française. D'autant qu'il n'est pas rare d'utiliser souvent de posséder (ou louer depuis quelques années) plusieurs voitures ou véhicules par foyer.

En second lieu, il s'agit d'adapter sa façon de se déplacer quand c'est un besoin incontournable en fonction de sa localisation (près de transports en commun ou pas), de ses moyens, de son âge.

Pour les adultes actifs, l'objectif est donc d'aller vers une réduction des déplacements domicile-travail, donc d'une activité professionnelle la plus proche possible de son domicile pour minimiser les dépenses et le temps consacré à ces transports.

Pour les jeunes générations sans enfants, il va devenir de plus en plus important de choisir un logement proche de leur travail. Pour les autres et surtout les propriétaires de leur habitation, la logique inverse devrait s'amplifier, changer de travail pour le rapprocher de leur domicile.

Ce critère de proximité domicile-travail va devenir de plus en plus important dans les recrutements et tous ont à y gagner.
Les entreprises non desservies par des moyens de transport en commun vont devoir investir dans l'organisation de lignes de covoiturage, navettes. Surtout les industries ou entreprises de logistique habituées à fonctionner en horaires décalés, postés, de nuit.

Une bonne nouvelle concerne la belle diversité des moyens de transports qui existe déjà, se développe, va se populariser, se démocratiser et notamment grâce à l'entraide locale qui est une autre nécessité impérieuse pour surmonter les crises et effondrements en cours qui vont devenir rapidement de plus en plus visibles et difficiles.
La préparation n'est pas réservée au domaine de la mobilité !

1 réponse

  1. Hugo A72 dit :

    Cet article est intéressant. Il permet de porter une réflexion sur la sobriété individuelle. Le transport est un des domaines les plus polluants et chaque acteur doit amorcer un changement. Dans un premier temps pour faire des économies et dans un second temps pour se soucier de notre environnement et de notre descendance. C’est bien qu’un blog parle de ce sujet plus qu’important pour notre avenir !

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